09/10/2024 fleche
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La meilleure façon de se venger d'un ennemi, c'est de ne pas lui ressembler - Marc-Aurèle



Fiches Métiers
(Source Onisep)


Aide-Soignante
Aide Médico-Psychologique
Assistante de soins en gérontologie
Chiropracteur
Ergothérapeute
Infirmier
Infirmier Coordinateur de S.S.I.A.D.
Médecine douce
Médecin Généraliste
Masseur Kinésithérapeute
Pédicure Podologue
Secrétaire de S.S.I.A.D.

Infirmier


Activité

Les missions de l'infirmier s'avèrent multiples. Au sein d'un service, il doit prévoir, organiser et dispenser les soins, de nature préventive, curative ou palliative selon les cas. Il est garant de la qualité des soins. L'intervention et les techniques utilisées par un infirmier ne sont pas forcément les mêmes selon le type de structures dans laquelle il intervient.

Concrètement, son activité se caractérise par trois aspects principaux.

Les soins à donner au malade

A l'hôpital, maillon essentiel de l'équipe médicale, l'infirmier doit être capable d'apporter son concours à l'élaboration d'un diagnostic, de procéder aux soins (distribution des médicaments, gestion du bien-être et de l'hygiène du malade, pose de perfusions, prises de sang…) et de faire le lien entre le malade et le milieu hospitalier. Il est chargé de surveiller l'évolution de l'état du patient afin d'ajuster au mieux le traitement prescrit. Il travaille avec l'ensemble du corps médical et paramédical

Au-delà des soins hospitaliers, le personnel infirmier contribue au soutien moral des malades et de leurs familles.

Les tâches administratives

L'infirmier établit des plannings de soins, en fonction des prescriptions du médecin. A cette fin, il prend contact avec d'autres services pour obtenir les rendez-vous nécessaires à la mise en œuvre du traitement (examens radiologiques, bilans sanguins…). Il s'occupe également des formalités d'admission des patients. Enfin, il met par écrit les comptes rendus des visites du médecin dans le cahier de soins et met à jour le cahier de liaison de l'équipe soignante, ce qui permet d'assurer un suivi personnalisé et continu du patient

Les actions de prévention

C'est majoritairement au sein des institutions publiques et des entreprises, que l'infirmier a un rôle de prévention, en particulier dans le domaine de la santé scolaire et universitaire et dans les services de protection maternelle et infantile (PMI).

Il peut également être amené à animer des groupes de travail, autour de différents thèmes (approche globale du malade, nouvelles thérapeutiques…) ou à encadrer des actions de formation auprès des aides-soignants et des agents hospitaliers.

 

Conditions de travail

A l'hôpital, le temps de travail hebdomadaire est agencé selon un horaire irrégulier : alternance d'équipes de jour et de nuit, mais aussi permanences les week-ends et les jours fériés. Ces horaires atypiques sont souvent difficiles à concilier avec une vie de famille.

En entreprise, dans les centres de soins ou en milieu scolaire… les horaires sont plus réguliers.

Environ 15 % du personnel infirmier est installé en libéral. Le secteur libéral attire de plus en plus d'infirmiers, qui abandonnent le salariat pour exercer à leur propre compte.

En libéral, l'infirmier est également le gestionnaire et le comptable de son cabinet. Il doit se constituer une clientèle fidèle. Cela implique de la disponibilité : les horaires de travail peuvent être lourds et atteindre jusqu'à 50 heures par semaine.

NB : il faut trois années minimum d'exercice dans un service hospitalier public ou privé avant de pouvoir s'installer en libéral.

 

Qualités requises

Une motivation sans faille, de grandes qualités humaines et relationnelles ainsi qu'une bonne résistance physique sont nécessaires pour exercer le métier d'infirmier dans de bonnes conditions. La profession est éprouvante physiquement et psychologiquement. Debout pratiquement toute la journée, l'infirmier doit faire face à une charge importante de travail. Par ailleurs, la proximité avec la douleur et la mort exige une bonne maturité affective.

Dans la pratique, le sens de l'observation et de la communication, la capacité à analyser les situations et à savoir s'organiser, le sens des responsabilités, l'aptitude à travailler en équipe sont indispensables.

Véritable technicien de la santé (respect des règles d'asepsie, connaissance des dosages médicamenteux, utilisation d'appareils de mesure ou de surveillance…), l'infirmier doit se tenir au courant des évolutions technologiques tout au long de sa carrière.

 

La formation

On recense plus de 380 000 infirmiers en exercice (dont près de 90 % de femmes). L'activité salariée est prédominante puisqu'elle concerne près de 85 % des professionnels.

Actuellement, des postes sont vacants dans l'ensemble du secteur hospitalier, public et privé. Face aux besoins croissants de personnel infirmier, la France recrute des professionnels au sein de la Communauté Européenne, notamment en Espagne. Les quotas (nombre d'étudiants admis en 1re année d'études préparatoires au diplôme d'Etat d'infirmier) ont été augmentés de plus de 40 % à la rentrée 2000 et se sont stabilisés depuis.

Les causes de cette pénurie sont multiples : nombreux départs à la retraite, assez bas niveau des salaires et conditions de travail difficiles… A ce jour, tous les secteurs d'exercice offrent de très bonnes possibilités d'emploi.

Pour exercer la profession d'infirmier, il faut être titulaire du diplôme d'Etat d'infirmier, préparé par les Instituts de formations en soins infirmiers (IFSI).

Conditions d'accès

Pour se présenter au concours d'entrée dans les IFSI, il faut avoir 17 ans au moins au 31 décembre de l'année du concours et être titulaire du baccalauréat, ou d'un titre équivalent, comme par exemple le diplôme d'accès aux études universitaires (DAEU). Les candidats titulaires d'un titre ou d'un diplôme homologué au minimum au niveau IV de qualification, peuvent également se présenter au concours de sélection

Les personnes qui ne sont pas titulaires de l'un de ces diplômes, mais qui justifient de 3 années d'expérience dans le secteur hospitalier et médico-social ou 5 années dans une autre activité professionnelle, peuvent présenter un dossier à la DRASS (Direction régionale des affaires sanitaires et sociales) afin de faire valider leurs acquis professionnels par un jury.

Enfin, des places sont réservées (15 %), via un concours spécifique, aux aides-soignants et auxiliaires de puériculture diplômés, qui exercent leur profession depuis plus de 3 ans. Ces candidats ne sont pas dans l'obligation de faire valider leurs acquis professionnels.

Le concours

Il comprend deux épreuves écrites d'admissibilité (culture générale, tests psychotechniques) et une épreuve d'admission (entretien destiné à apprécier l'aptitude du candidat à suivre la formation, ses motivations et son projet professionnel).

D'une durée de 39 mois, les études sont organisées sous forme de modules : enseignements théoriques et formation clinique qui s'appuient sur de nombreux stages en milieu hospitalier et extrahospitalier (près de 50 % du temps de formation) Chaque année, examens et contrôles continus permettent de vérifier le niveau des connaissances et des aptitudes des étudiants. En dernière année, le futur infirmier présente et soutient un mémoire devant un jury et se présente aux épreuves terminales afin d'obtenir le diplôme d'état d'infirmier.

NB : les études sont gratuites et des bourses ou contrats d'études sont accessibles dans certains cas. Les stages qui se déroulent pendant la formation sont désormais rémunérés.


 
HdP